Swan Reault

Swan Reault est un jeune danseur originaire du Sud de la France, né le 18 décembre 1997 à Montpellier.

Dès l’âge de 10 ans, il est immergé au milieu de différentes formes d’arts telles que la musique, le théâtre ou encore la peinture. Il apprendra notamment les bases de la danse classique, contemporaine, en passant aussi par la salsa, la house et le new style entre autres.
Quelques années plus tard, sa sensibilité artistique l’amènera directement vers les disciplines urbaines issues du courant hip-hop, dans lequel ses mouvements prendront tous leurs sens. Le breakdance lui apprend la rigueur de la technique et la beauté du geste réalisé. La déstructuration du corps lui permettra de dialoguer avec le rythme, membres battant le sol, comme pour se fondre dans l’espace.
Outre l’exercice physique que le breakdance lui impose, Swan apprécie surtout l’esprit d’équipe, de communauté qui s’en dégage : « Un pote m’a placé sur un battle pour faire un petit showcase avant la finale, c’était la première fois que j’allais à ce genre d’évènement ! J’ai sympathisé avec des danseurs, puis je suis rentré dans leur crew ! Il y avait un vrai esprit de famille entre nous, qui nous donnait la force de repousser nos limites pour atteindre un niveau encore supérieur.».
C’est dans cette ambiance compétitive que l’artiste apprécie évoluer et partager ses performances ; les liens entre les artistes sont essentiels pour lui. C’est aussi cela qui lui permet de pousser son corps au-delà de ses limites, gagner en puissance, le maitriser encore un peu plus, vivre la musique, comprendre tous les éléments qui font de ces moments de performances quelque chose de vital. Dans cette dynamique de partage, Swan se dégage du temps pour donner des cours de danse afin de transmettre sa passion et de toujours générer cet esprit de cohabitation et d’élévation artistique, qu’il juge si important pour le développement personnel.

Enfin, c’est au Canada que Swan s’affirme en tant qu’artiste à part entière, et impose son style étudié et perfectionniste. Au cours de son voyage professionnel, il travaille dans la compagnie Wang Ramirez au contact de nouveaux collaborateurs de l’autre côté de l’Atlantique. Il y rencontrera le danseur Link, mais aussi Daniel Arsham, et James Turrel.
L’échange avec les autres disciplines nourrit son propos : « Je ne veux pas être une copie d’un danseur qu’on connaît déjà. D’ailleurs, je ne veux pas être qu’un danseur. »  L’art l’inspire dans sa globalité : un tableau, une sculpture, une projection… Swan aime construire sa danse en fonction de ce qui l’entoure : le sol, la musique, l’air, les énergies. Le cadre détient une influence importante pour lui. « J’essaie de faire exister ce que j’aimerai voir en vrai, et d’interpréter les espaces qui m’entourent. »