Elsa Duault

Née en 1992 en Normandie, Elsa Duault, autodidacte, se lance dans la peinture en parallèle d’un Master en Marketing à Paris. La découverte de plus de 700 oeuvres de son grand père qu’elle n’a jamais connu, lui fera trouver sa voie. S’en suit une série d’expositions dans divers lieux à Rouen, Le Havre, Honfleur, Paris, Reims…

En février 2017, Duault part en Afrique du Sud faire les Beaux Arts dans la prestigieuse Michaelis School of Fine Art à l’université du Cap (UCT). Sur place sa rencontre avec la galeriste et collectionneur Candice Berman basée à Johannesburg marque le début de sa carrière professionnelle. En Juillet 2018 un solo show présente une quantité impressionnante de peintures et deux sculptures en collaboration avec l’artiste Zimbabwéenne Akudzwe Elsie Chiwa, première femme de couleur à recevoir la récompense ultime de l’Université du Cap, le « Michaelis Price ». Elle exposera aussi en Corée du Sud, en Bulgarie. Ses toiles sont présentes chez des clients à New York, en Corée du Sud, en Norvège et sont entrées dans la collection de la RMB Bank en Afrique du Sud (Acquisition lors de la Turbine Art Fair, Johannesburg).

INTENTIONS ARTISTISTIQUES

Influencée très jeune par les théoriciens de l’art moderne et de l’abstraction tels Klee ou Kandinsky, Elsa poursuit le travail de ces grands peintres de la couleur, des formes et de l’espace. L’accord abstrait-réel (celui de la matière) est prépondérant dans son travail, offrant une vision décidément nouvelle sur notre époque, ses empreintes et ses avancées. Le réel de la matière peinture et des invisibles forces et fluides présents tout autour de nous à diverses échelles, passionnent l’artiste. Pollock, Benglis ou encore l’art ancestral du Papier Marbré (Patrimoine immatériel de l’Unesco) ne sont que quelques exemples majeurs d’inspirations.

Pour aller plus loin dans son exploration du temps, de l’espace et des nouvelles technologies, 21 peintures Sud Africaines sont associées à la technologie de la Réalité Augmentée et offrent au public un voyage spatio temporel. Plusieurs collaborations artistiques furent réalisées au Cap.

Danseurs, performer et musiciens s’associent à l’artiste pour la création de nouvelles oeuvres autour de l’improvisation et du mouvement, des influences mutuelles. Chacune de ces toiles est l’empreinte même de l’instant T, des énergies créatrices et identités présentes dans le studio… A l’instar des théoriciens de l’abstraction, Elsa Duault cherche une réinvention constante de la peinture comme médium et moyen de retranscription des flux, de la nature, de la marque du temps et de l’Homme sur son environnement. Attachée aux mouvements dans les arts de l’espace tels que la peinture, la sculpture et les performances, l’artiste s’approprie ces pratiques.

En abordant les sujets tels que l’environnement, les nouvelles technologies, la société et la Science, l’artiste discute notre rapport au réel, au temps et à la nature, naviguant entre les échelles de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Avec un travail en solo et des collaborations, Elsa Duault navigue entre les disciplines artistiques telles que la peinture, la gravure, la vidéo, les nouveaux médias, la musique, la danse… En veille constante sur l’histoire de l’Art et les artistes internationaux actuels, Elsa Duault s’identifie aux artistes tels que Ian Davenport, Katrin Fridricks (peinture), Genieve Figgis (peinture), Thomas Blanchard (video), Yan Hourri (peinture), Emre Namyeter (multi médias), Faig Ahmed, Maxim Zhestkov, Mikael Takacs, Ron Fricke, Callen Schaub pour n’en citer que quelques uns.