Biographie
Né le 8 octobre 2001 à Caen, Anka Postic grandi entre les événements artistiques de sa ville, une mère qui a grandi en Argentine et qui y a beaucoup dansé ainsi que la radio, toujours allumée. A l’âge de 7 ans, il entame son parcours d’apprentissage : Capoeira, les danses de la culture Hip Hop (krump, break dance, locking, popping, new style, house), Jazz, Classique, et Tricking. Il est aujourd’hui étudiant en 1ère année au Pôle Supérieur de Boulogne-Billancourt en danse Jazz.
« J’ai su très tôt que je voulais me lancer dans ce métier, c’était évident. L’idée de transmettre des idées, un message, des émotions à des gens m’a séduite. Pousser à la réflexion, gêner, provoquer, sublimer. La première fois que j’ai vu que je pouvais faire ça, ça m’a fait rire et j’ai voulu voir jusqu’où je pouvais aller. » Ses inspirations plurielles alimentent ses performances. Parfois, elles sont plus anodines qu’on le penserait : « Ma plus grosse inspiration du moment, c’est d’observer danser des personnes qui n’ont jamais pris de cours, il y a beaucoup de pureté dans leurs mouvements. ».
Toujours dans une position d’observation méticuleuse, Anka Postic est toujours au courant de ce qui se passe dans la culture Hip Hop, en matière de danse et de musique. Dès qu’un nouveau mouvement sonore ou chorégraphique apparaît, il tente de le comprendre et de voir ce qu’il pourrait en faire. « C’est important d’être d’actualité pour comprendre l’environnement dans lequel on crée. ».
Mais Anka Postic n’est pas de ceux qui s’enferment dans une seule discipline : pour lui, l’art à différents échos, et il tente de tous les saisir.
Côté littérature, il se penchera sur des figures incontournables telles qu’Albert Camus, Kundera, ou encore Herman Hesse. Certains films l’ont également marqués ; on parlera notamment de Beetlejuice, Edward aux mains d’argent, Interstellar, et les Marvel / DC Comics.
Enfin, la peinture, transmise par son père lorsque lui-même peignait dans son garage, et particulièrement celle de la période romantique, joue aussi un rôle important dans sa phase de recherches d’inspirations. Puis au-delà des arts, il passe beaucoup de temps à comprendre, à méditer pour un avoir un recul sur les différentes périodes de sa vie. De cela, il en tire une émotion, un état de corps, qu’il traduit ensuite dans le mouvement.
Il travaille beaucoup sur des concepts de mouvements. Il expérimente, par exemple, le mouvement de ses bras, en les travaillant uniquement sur le plan frontal. Aussi, il se concentre sur ses pieds en développant ses appuis sur les talons. Récemment son processus créatif se construisait à partir du sol, en ayant le bassin très proche de celui-ci, et avec de la fluidité dans les bras. Tout cela forme des concepts de mouvement, qu’il réutilise après dans ses chorégraphies afin de les partager.
Anka Postic est très attaché à l’idée de transmettre quelque chose à celui ou celle qui le regarde ; émotion et réflexion.
Aujourd’hui, il cherche dans son art un moyen de pousser à la réflexion et à l’action. Un des combats qui lui est le plus cher est celui de s’autoriser à penser et à faire. « Souvent je me suis retrouvé en face de personnes qui ne se sentaient pas légitimes de créer, d’entreprendre. Qui avait l’envie, mais peur d’avoir honte. J’essaye de faire en sorte que les gens dépassent ce sentiment. »
Enfin, il exprime la volonté de détendre celles et ceux qui le regardent. Qu’ils puissent mettre sa création en fond, comme une ambiance ou qu’ils la regardent pour s’apaiser. Toutes les questions fondamentales liées à la création peuvent parfois paraître pesantes ; lui, les rend agréables. Il transforme la réflexion en un jeu agréable.
Galerie
Habiter poétiquement le monde avec H art
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