Arahmaiani

Arahmaiani est l’une des artistes les plus radicales et internationalement reconnues d’Asie du Sud-Est. Connue pour ses performances, installations et peintures audacieuses qui abordent les questions de religion, de genre et d’oppression socio-politique, elle a constamment remis en cause les tabous de la société indonésienne.

Religion Genre Oppression

Portrait de l'artiste Arahmaiani

Arahmaiani a étudié à l’Institut de Technologie de Bandung (ITB) puis à la Paddington Art School (Sydney). Ses performances — telles que Sacred Coke et Do Not Burn — ont été présentées dans plus de 30 pays, notamment à la Biennale de Venise (2003), à la Triennale Asie-Pacifique (1996 et 2009) et à la documenta 13 (Kassel, 2012). Ses projets impliquent souvent des communautés bouddhistes tibétaines et des écologies islamiques, fusionnant activisme et conscience spirituelle.

Elle est représentée par Tyler Rollins Fine Art (New York), et ses œuvres figurent dans des collections telles que la Queensland Art Gallery/Gallery of Modern Art (QAGOMA), le Singapore Art Museum et le Museum MACAN.

Arahmaiani est l’une des artistes indonésiennes les plus influentes et radicales de l’ère post-réformasi. Connue pour ses performances, ses peintures et ses rituels qui défient le patriarcat, l’orthodoxie religieuse et les injustices sociales, son travail a souvent été soumis à la censure. Dans Mothers and Tides, son approche incarnée relie spiritualité et activisme, offrant un commentaire puissant sur l’agence des femmes dans des contextes de répression et de foi. La participation d’Arahmaiani à l’exposition renforce ses thèmes centraux : souveraineté spirituelle, pouvoir genré et conscience écologique.

À travers sa figure de femme chamane, messagère et catalyseur, elle apporte une présence intensément incarnée au projet, reliant activisme féministe, cosmologie et pratiques rituelles d’Asie du Sud-Est.

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